Vous possédez un jardin ? Ou même un simple balcon ? Pourquoi ne pas en profiter pour y faire pousser quelques plantes médicinales ? Une fois que ces plantes seront à votre portée, vous pourrez profiter facilement de leurs bienfaits pour votre santé. Réaliser ses propres remèdes est à la portée de tous, et c’est aussi un premier pas vers l’autonomie. Dans cet article, je vous explique comment démarrer un jardin médicinal.
1ère étape : faites l’inventaire des plantes de votre jardin
Votre jardin possède des trésors que vous n’imaginez pas ! A côté des jolis parterre de fleurs ou du potagers poussent certainement des plantes arrivées là de façon spontanée.
Ces plantes souvent qualifiées de « mauvaises herbes » possèdent souvent des vertus médicinales. C’est le cas par exemple du pissenlit, de l’ortie et même du chiendent qui donne du fil à retordre à tous les jardiniers.
Les fausses « mauvaises herbes »
La première étape pour démarrer un jardin médicinal consiste donc à faire un inventaire de ce qui pousse naturellement chez vous. Munissez vous d’une flore pour identifier ces plantes qui se sont invitées dans votre jardin. De cette façon, vous pourrez épargner des plantes très utiles pour la fabrication de vos remèdes maisons. Si ces plantes poussent à cet endroit de façon naturelle, c’est qu’elles s’y sentent bien et le mieux c’est de les laisser.
J’évoque juste un instant le cas du chiendent qui est particulièrement envahissant. Dans cette plante, ce qui nous intéresse, c’est la partie souterraine. En effet, le rhizome du chiendent possède des propriétés diurétiques remarquables et il est très efficace dans le traitement des infections urinaires. Vous pouvez donc profiter d’une séance de désherbage pour récupérer ces précieux rhizomes et les faires sécher pour un usage ultérieur.
Les arbres et arbustes
Si votre jardin comporte des arbres et arbustes, ou si vous envisager d’en planter, intéressez-vous à leurs vertus médicinales.
Voici une liste non exhaustive de ceux qui présentent un intérêt thérapeutique pour démarrer votre jardin médicinal : amandier, argousier, arbre de Judée, aubépine, châtaignier, cyprès, églantier, eucalyptus, figuier, framboisier, marronnier, prunier, ginkgo biloba, le saule blanc, le noyer noir, le tilleul, frêne, chêne, murier noir, sureau, sorbier domestique, olivier etc.
Ce qui est surprenant c’est que l’on consomme souvent les fruits de certains arbres sans se douter que d’autres parties possèdent des vertus médicinales. C’est le cas du cassissier par exemple. On connaît bien ses délicieuses petites baies noires mais on sait moins que ses feuilles sont diurétiques, anti-inflammatoires et très efficaces en infusion contre les douleurs rhumatismales.
2ième étape : regardez ce qui pousse autour de chez vous
A présent, il s’agit de pousser le portillon de votre jardin et d’aller observer les plantes qui poussent naturellement autour de chez vous. Cela vous donnera une bonne idée des plantes adaptées aux conditions climatiques de votre région.
Cette fois encore, il vous faudra procéder à une identification rigoureuse des plantes. Commencez par les plus faciles, allez-y progressivement et faites vous aider par des botanistes amateurs au besoin.
Après la floraison, vous pourrez récupérer quelques graines à faire pousser chez vous pour démarrer votre jardin médicinal. C’est une démarche qui demande un peu de temps mais qui vous permettra de vous ouvrir aux merveilles de la nature. Apprendre à reconnaître les plantes dans leur environnement est une magnifique façon de les découvrir.
3ième étape : commandez vos graines en hiver pour un printemps riche en santé !
Une fois que vous aurez terminé ces deux inventaires, vous pourrez envisager d’acheter des graines et/ou des plants afin de compléter votre jardin médicinal. Vous pourrez vous rendre en jardinerie ou en pépinière, échanger des graines avec des amis ou encore les commander en ligne.
La question qui se posera inévitablement à vous sera : « quelles sont les plantes médicinales indispensables pour constituer ma pharmacie naturelle ? » Cela va dépendre essentiellement de vous et de ce que vous recherchez en terme de propriétés médicinales.
Si vous débutez, l’idéal est aussi de vous orienter vers des végétaux faciles à faire pousser et qui demandent peu d’entretien comme la lavande, le laurier, l’achillée millefeuille, la bruyère ou encore la menthe poivrée.
Profitez de l’hiver pour commander tranquillement vos graines. Janvier est un mois idéal pour cela. C’est celui où les graines sont encore profondément endormies et où les stocks des revendeurs ne sont pas encore trop entamés.
Quelles plantes choisir pour démarrer un jardin médicinal ?
Les plantes sont qualifiées de « médicinales » lorsqu’elles possèdent des propriétés qui peuvent aider à traiter des symptômes physiques ou psychologiques.
Certaines plantes sont utilisées depuis des siècles par les cultures traditionnelles du monde entier pour traiter des problèmes de santé ou des maladies courantes comme les rhumes et les grippes, les maux de tête, les allergies, les brûlures d’estomac ou même la dépression.
Un choix très vaste
Il existe plus de 25 000 espèces de plantes connues qui ont été utilisées à des fins médicinales par l’homme au cours de l’histoire – beaucoup plus qu’aujourd’hui ! Cependant, la médecine moderne n’utilise encore qu’une fraction de ces plantes pour ses traitements.
Les meilleures plantes médicinales à cultiver dans votre jardin sont celles dont vous avez le plus besoin. Pour cela, il est nécessaire de consulter les monographies des plantes afin de connaître leurs propriétés médicinales et leurs usages.
Les plantes médicinales incontournables
Dans la suite de cet article, je vous présente une liste de plantes médicinales majeures. Pour chacune d’entre elle, j’ai indiqué ses principales propriétés.
Vous verrez que bien souvent, les plantes possèdent des propriétés différentes qui peuvent agir par exemple à la fois sur la sphère digestive, la sphère respiratoire ou encore sur le système immunitaire. Grâce à elles, vous serez en mesure de soulager la plupart des troubles mineurs du quotidien.
Pour vous aider à vous y retrouver, je vous propose d’examiner 35 plantes pour démarrer votre jardin médicinal. Je les ai réparties en deux sous-listes : Les plantes médicinales aromatiques (10 plantes) et les plantes médicinales incontournables ( 25 plantes).
10 plantes aromatiques pour démarrer un jardin médicinal
Les plantes aromatiques se consomment souvent telles quelles sur une salade ou pour parfumer un plat. On en côtoie certaines si fréquemment, qu’on en vient parfois à oublier qu’elles possèdent aussi des vertus médicinales.
Un petit carré aromatique dans votre jardin ou sur votre balcon vous permettra d’agrémenter votre cuisine. En phytothérapie, les plantes aromatiques se prêtent particulièrement bien à l’infusion.
L’un des gros avantage de ces plantes pour le jardinier est qu’elles sont vivaces. Cela signifie qu’une fois plantées, elles ne vous demanderont que peu d’entretien. Certaines d’entre elles sont à feuillage caduc, comme la menthe ou l’estragon mais la plupart possèdent un feuillage persistant comme le thym, la sarriette, le romarin, ou la sauge officinale.
Vous pourrez donc en prélever dans votre jardin toute l’année !
En plus de leur intérêt thérapeutique, elles donnent de jolies fleurs qui nourriront les insectes et embelliront votre jardin ou votre balcon le moment venu. Voici les principales plantes médicinales aromatiques que vous pouvez cultiver, ainsi que quelques indications sur leurs usages.
La lavande (Lavandula angustifolia)
La lavande est une belle plante qui peut être utilisée à des fins culinaires et médicinales.
Elle est connue pour lutter contre l’insomnie, l’anxiété et la dépression car elle aide à détendre les muscles et à calmer les nerfs.
Elle possède des propriétés désinfectantes. En externe, elle est employée pour nettoyer les plaies et soulager les piqûres d’insectes.
Le romarin (Rosmarinus officinalis)
Le romarin est antiseptique, anti-inflammatoire, antispasmodique, digestif et antioxydant.
On l’utilise en cas de troubles digestifs, d’insuffisance hépatobiliaire, de migraines, de douleurs rhumatismales, de faiblesse nerveuse ou encore de troubles de la mémoire.
Le thym (Thymus vulgaris)
Le thym est antiseptique, anti-inflammatoire, antispasmodique. On l’utilise pour traiter les bronchites et la toux, ainsi que toutes les affections des voies respiratoires supérieures.
On l’emploie aussi pour traiter les troubles digestifs, et en externe, pour désinfecter les plaies.
La sauge (Salvia officinalis)
La sauge est antiseptique, anti-inflammatoire, antalgique et antispasmodique. On l’emploie en cas de troubles digestifs, d’hypersudation nocturne, d’infections respiratoires ou d’asthénie.
Elle est œstrogène-like, peut aider à réguler les hormones et à réduire les symptômes de la ménopause.
Menthe poivrée (Mentha x piperita)
La menthe poivrée aide à soulager les troubles digestifs (digestion lente, flatulences, mauvaise haleine, paresse de la vésicule biliaire). Elle soulage aussi des migraines et possède une action tonifiante.
En externe, elle est utilisée pour soulager les douleurs musculaires et rhumatismales.
La monarde (Monarda didyma)
La monarde est utilisée pour ses propriétés antiseptiques, stimulantes, diurétiques et sudorifiques. Les Indiens d’Amérique l’utilisaient déjà comme plante médicinale, mais aussi comme boisson.
La monarde présente des propriétés digestives et stimulantes de l’appétit. Elle est aussi utilisée comme fébrifuge. Enfin, on la recommande pour soigner les bronchites chroniques.
La mélisse (Melissa officinalis)
La mélisse possède des propriétés sédatives, hypotensives, antispasmodiques et antivirales. C’est également un régulateur hypophysaire et thyroïdien.
Elle aide à réduire l’anxiété et à améliorer le sommeil. Elle permet d’apaiser les troubles digestifs d’origine nerveuse.
La marjolaine (Origanum majorama)
La marjolaine est antispasmodique, stomachique, expectorante, sudorifique et antiseptique en externe. Elle régule aussi le système neurovégétatif.
On l’emploie en cas de spasmes gastro-intestinaux, pour traiter les flatulences et les état nauséeux, l’hypertension d’origine nerveuse, les troubles nerveux, les palpitations, les toux spasmodiques et les douleurs articulaires (en externe).
Le basilic sacré ou « Tulsi » (Ocimum tenuiflorum)
Plante phare de l’ayurveda, le basilic sacré présente de nombreux intérêts pour la santé.
Le tulsi est capable de contrer les effets du stress sur le système digestif, et donc de prévenir (et de soulager) les ulcères.
Le basilic sacré est une plante adaptogène, tout comme la rhodiole et le ginseng de Corée. À ce titre, elle aide notre organisme à mieux s’adapter et réagir face aux différentes formes de stress qui l’affectent.
La verveine odorante (verveine citronnée)
La verveine citronnée est principalement active sur la sphère digestive. Elle combat la lenteur des digestions difficiles, apaise les gastralgies (douleurs d’estomac), diminue les nausées, élimine les éructations et calme les maux de ventre grâce à son activité antispasmodique
Elle possède aussi une action calmante, diminue la nervosité et approfondit le sommeil.
25 plantes incontournables pour démarrer un jardin médicinal
Pour compléter votre carré aromatique, vous pourrez choisir en fonction de votre climat et de vos besoins, les médicinales adaptées à votre jardin. Ci-dessous une petite liste pour vous aider à faire votre choix ! 🙂
Plantes médicinales herbacées | Principales propriétés |
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Achillée Millefeuille (Achillea millefolium) | L’achillée millefeuille est un tonique amer. On l’utilise pour traiter les troubles digestifs, en particulier les inflammations des muqueuses gastriques et intestinales. Elle est aussi emménagogue et soulage les douleurs pelviennes liées au cycle féminin. En externe, elle possède des propriétés cicatrisantes et adoucissantes (plaies, gerçures, crevasses). |
Agripaume (Leonurus cardiaca) | On lui reconnaît des effets sur la sphère pulmonaire en tant qu’antiasthmatique et contre la toux et l’engorgement des poumons. L’agripaume est également une plante calmante et sédative utile pour apaiser l’emballement du cœur, modérer son rythme ainsi que l’hypertension d’origine nerveuse et/ou en relation avec une hyperthyroïdie. |
Astragale (Astragalus membranaceus) | Stimule le système immunitaire et réduit l’inflammation. L’astragale est également une tonique adaptogène. Elle permet de traiter les fatigues chroniques, la fibromyalgie et le stress. Elle est également diurétique, antitranspirante, antidiabétique (type 2) et permet de soigner les paies infectée en externe. |
Bourrache (Borago officinalis) | Elle est surtout exploitée pour son huile aux remarquables propriétés dermatologiques. En tisane, elle est traditionnellement employée contre les maladies inflammatoires et pour faire transpirer en cas de refroidissement ou d’état grippal. |
Bruyère (Calluna vulgaris) | La bruyère est utilisée comme anti-douleur contre les rhumatismes et la goutte grâce à son activité anti-inflammatoire. Mais c’est surtout sur la sphère urinaire et génitale, au niveau de la prostate que la bruyère a bâti sa notoriété. On l’emploie traditionnellement contre les cystites. |
Souci (Calendula officinalis) | Cette fleur est utilisée depuis les temps anciens pour traiter les inflammations, les blessures et les infections. Le macérat huileux de fleurs de calendula possède des propriétés anti-inflammatoires qui aident à apaiser les tissus endommagés ainsi qu’à stimuler la guérison des surfaces cutanées endommagées comme les brûlures. |
Camomille romaine (Chamaemelum nobile) | La camomille est un tonique amer. Elles est connue pour apaiser les maux d’estomac. Sur la sphère gynécologique, elle apaise les troubles de la menstruation. C’est également un sédatif léger qui aide à lutter contre l’insomnie et l’anxiété. On l’utilise en externe, en massage sur les articulations douloureuses, les muscles courbatus, les entorses, les foulures ou en traitement de la goutte. |
Centaurée (Centaurium erythraea) | Elle possède des propriétés digestives : elle stimule l’appétit, soulage les digestions difficiles et neutralise les fermentations intestinales. Elle calme la fièvre et fortifie l’organisme en stimulant l’immunité. Elle possède également des propriétés anti-infectieuses. |
Consoude (Symphytum officinalis) | En externe, la consoude est un cicatrisant exceptionnel. On l’utilise pour réduire les entorses, les contusions et les fractures. On l’emploie aussi pour traiter les affections dermatologiques (gerçures, crevasses, retards de cicatrisation) ainsi que les maux de gorge en gargarisme. |
Coquelicot (Papaver rhoeas) | Le coquelicot est antitussif, émollient, antispasmodique et sédatif léger. En interne, on l’utilise pour traiter la toux spasmodique, l’insomnie légère, les palpitations et l’excitabilité chez l’enfant. En externe, on l’emploie pour traiter les maux de gorge et les enrouements. |
Echinacée (Echinacea purpurea) | L’échinacée est originaire d’Amérique du Nord. La racine de cette plante a longtemps été utilisée par les Amérindiens comme un agent antibiotique contre les infections. Elle s’est également avérée efficace contre d’autres affections telles que le rhume, la grippe et les maux de gorge. Elle possède des propriétés immunostimulantes et anti-inflammatoires. Elle stimule le système immunitaire et aide à combattre les infections bactériennes et virales. |
Hélichryse (Helichrysum italicum) | En usage externe, l’hélichryse est très efficace pour accélérer la guérison des coups, des contusions, des ecchymoses et des bleus. |
Matricaire – Camomille allemande (Matricaria chamomilla) | La matricaire est anti-inflammatoire, antiulcéreux, stomachique, sédatif du SNC, anxiolytique léger et antiprurigineux par voie externe. On l’emploie en cas de reflux gastro-œsophagien, pour calmer les spasmes gastriques, les ballonnements, les troubles de la menstruation et les troubles légers du sommeil, ainsi que les irritations de la peau et les dermatites. |
Guimauve (Althaea officinalis) | Antiseptique, anti-inflammatoire, expectorant et calmant. On l’utilise pour traiter l’inflammation des voies respiratoires, les toux irritatives, les laryngites et trachéites. On l’emploie aussi pour traiter l’inflammation des voies digestives. |
Mauve (malva sylvestris) | La mauve possède des propriétés émollientes, antitussives et adoucissantes. Elle est utilisée pour traiter la toux et les troubles respiratoires (laryngite, trachéites, bronchites). On l’emploie également pour soulager les troubles digestifs (constipation, colites spasmodiques). En usage externe, elle permet de traiter les affections cutanées, gerçures, crevasses, irritations cutanées. |
Mélilot (Melilotus officinalis) | Le mélilot est un veinotonique, antiœdémateux et vasculo-protecteur. Il est également diurétique, antispasmodique et sédatif léger. On l’emploie en cas d’insuffisances veineuses chroniques et lymphatiques, de sensations de jambes lourdes, de thromboses ou d’hémorroïdes. Il est également utilisé dans les troubles de la ménopause et les troubles digestifs. |
Millepertuis (Hypericum perforatum) | Le millepertuis possède des propriétés antidépresseur, en cas de dépressions légères et modérées, d’anxiété et de troubles du sommeil associés. En externe, le millepertuis est cicatrisant , désinfectant et très utile pour soigner les brûlures légères. |
Ortie (Urtica dioica) | Elle est reminéralisante, diurétique, anti-inflammatoire, antianémique et décongestionnante prostatique (racines). On l’utilise pour traiter les rhumatismes chroniques, l’hyperuricémie, la goutte, la fatigue chronique, la convalescence, les allergies saisonnières et l’hyperplasie bénigne de la prostate. |
Petite pervenche (Vinca minor) | Elle possède un fort potentiel sur la circulation cérébrale. Elle permet de lutter contre les troubles liés à une mauvaise oxygénation et irrigation du cerveau. Elle protège la paroi des capillaires. (Vin médicinal, tisane) |
Pissenlit (Taraxacum officinale) | Les pissenlits sont originaires d’Europe mais se sont répandus dans le monde entier en raison de leur capacité à se développer dans presque tous les types de sol. Beaucoup de gens considèrent les pissenlits comme des mauvaises herbes, mais ils ont en fait de nombreuses propriétés bénéfiques, notamment des propriétés de détoxification qui sont bénéfiques pour les maladies du foie. Le pissenlit possède une action diurétique remarquable (d’où son nom !) |
Réglisse (Glycyrrhiza glabra). | La réglisse est antioxydante, anti-inflammatoire et calmante. On l’utilise pour traiter les toux sèches, les troubles digestifs (ballonnements, flatulences) et la fatigue chronique. |
Reine-des-prés (Filipendula ulmaria) | La reine-des-prés est antiseptique, diurétique, anti-inflammatoire. On l’emploie en cas de douleurs rhumatismales, d’arthrose ou de goutte. Elle est également employée en cas de fièvre et d’état grippaux. |
Safran (Crocus sativus) | Le safran est anticonvulsivant, antalgique et anti-inflammatoire (douleurs des règles). Il est emménagogue et régule le flux menstruel. Il possède des propriétés d’antidépresseur léger et il serait également aphrodisiaque. |
Scrofulaire (scrophularia nodosa) | La scrofulaire possède des composés anti-inflammatoires identiques à ceux de l’harpagophytum, très utilisé contre les pathologies articulaires mais menacé par des récoltes excessives. Peu de remèdes tout prêts existent, d’où l’intérêt de les préparer vous -mêmes, en particulier contre l’arthrose (teinture mère anti-inflammatoire et analgésique). |
Valériane (Valeriana officinalis) | Elle possède des propriétés anxiolytique et hypnotique. Elle aide à réduire l’anxiété et à améliorer le sommeil. Elle est également antispasmodique et soulage les crampes et les règles douloureuses. |
Quels sont les fournisseurs de graines de plantes médicinales en ligne ?
Vous trouverez de nombreux sites sur Internet pour commander vos graines. En voici quelques uns que vous pouvez tester.
Personnellement, j’utilise et j’apprécie Kokopelli, pour son côté « militant ». C’est une association qui revendique le droit de semer librement et l’accès à tous, sans modération des semences du domaine public, ainsi que l’utilisation libre – et sans restriction aucune – des plantes médicinales utilisées depuis des millénaires.
Ils proposent des Semences biologiques, libres de droits et reproductibles et leur gamme est très vaste : entre 1 400 et 2 000 variétés ou espèces (en fonction des saisons) potagères, médicinales, aromatiques céréalières et florales disponibles.
- Kokopelli : association qui distribue des semences, libres de droits et reproductibles, issues de l’agriculture biologique et de l’agriculture biodynamique.
- La ferme de Sainte Marthe : spécialiste de la production de semences, plants et graines bio depuis plus de 40 ans.
- Le Biau Germe : agriculteurs du Lot-et-Garonne qui vendent leurs semences de variétés anciennes et plus récentes.
- Graines de troc : pour échanger les graines et le savoir-faire.
- Germinance : entreprise artisanale indépendante de production de semences potagères biologiques installée en Anjou.
- La boîte à graines : producteurs de semences biologiques en Vendée.
- Le Conservatoire National des Plantes à Parfum, Médicinales, Aromatiques et Industrielles à Milly-la-Forêt : association qui valorise et conserve les ressources génétiques des plantes à parfum, médicinales et aromatiques.
- Comptoir des graines
- Graines et plantes
- Graines de vie
- Graines semences
- Biodiva
Et les semences paysannes :
(vous pouvez cliquer sur les noms ci dessus pour accéder aux sites)
Comment démarrer un jardin médicinal : les autres conseils
- Choisissez des plantes adaptées à votre région. Il est important de choisir des plantes qui sont adaptées à votre climat et à votre sol. Utilisez des variétés locales.
- Utilisez des techniques de jardinage biologique. Lorsque vous cultivez des plantes médicinales, il est important de pratiquer des techniques de jardinage biologiques pour éviter toute contamination par des produits chimiques et des pesticides.
- Utilisez des engrais naturels tels que la fumure à base de crottin de cheval ou autre, le fumier composté et les algues marines pour améliorer la fertilité et la nutrition du sol.
- Pratiquez un paillage pour garder votre sol humide, empêcher l’évaporation et économiser l’eau.
- Reproduisez vous-mêmes vos plantes médicinales avec des boutures, des graines ou des plants.
- Plantez des fleurs et des herbes aromatiques pour attirer les insectes pollinisateurs.
- Conservez vos plantes médicinales séchées pour en faire des tisanes ou des remèdes maisons.
- Profitez de votre jardin médicinal pour vous relaxer et prendre soin de vous !
Et vous quelles sont les plantes médicinales incontournables de votre jardin ?
Laissez-nous vos commentaires ! 🙂
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Rappel important pour votre santé :
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