Dans certaines régions, ils sont devenus le cauchemar des belles soirées d’été. Découvrez pourquoi les moustiques nous piquent et ce qu’il convient de faire en cas de piqure.
Chaque année, les moustiques reviennent gâcher nos belles soirées d’été.
L’arrivée des beaux jours est un moment que nous sommes nombreux à attendre. Après la longue période hivernale, quelle joie de pouvoir à nouveau manger dehors. C’est le retour des repas en terrasses, des barbecues, de la vie en plein air, des longues soirées d’été et des nuits passées fenêtres grandes ouvertes. Hélas, un ennemi, minuscule et sournois, vient souvent nous gâcher ces petits plaisirs : c’est le moustique !
Contrairement à d’autres insectes qui piquent uniquement pour se défendre, comme la guêpe ou l’abeille, le moustique n’attend pas d’être menacé pour nous piquer. Bien au contraire, il se camoufle, se fait discret et déploie des trésors d’ingéniosité pour venir pomper notre sang !
Pourquoi les piqûres de moustique sont-elles si irritantes ?
Lorsque la femelle moustique plonge sa trompe dans notre peau à la recherche d’un vaisseau sanguin, la piqûre est indolore. C’est une fois le forfait accompli que cela se gâte pour nous. En réalité, la salive de la femelle moustique contient des substances destinées à provoquer une petite anesthésie locale et à empêcher notre sang de coaguler. Ce sont ces substances qui provoquent irritations et démangeaisons.
Pourquoi la femelle moustique nous pique-t-elle ?
Pas pour se nourrir, comme nous le pensons généralement. Sinon, les mâles en feraient autant. L’alimentation des moustiques est faite du nectar qu’ils prélèvent le plus souvent au crépuscule. En fait, si la femelle moustique nous pique, c’est parce qu’elle est une bonne mère !
En effet, la piqûre intervient après l’accouplement, une fois la femelle fécondée. Le sang ainsi récolté constitue une source de protéines pour compléter la maturation de ses œufs. Selon les espèces, les femelles sont attirées par un mammifère, un oiseau ou même des animaux à sang froid comme les grenouilles et les serpents.
Un risque non négligeable pour la santé.
Du point de vue de l’homme, le moustique est un nuisible, vecteur de maladies telles que la fièvre jaune, la dengue, la fièvre Zika, le chikungunya ou le paludisme qui provoque plusieurs centaines de milliers de morts chaque année. Depuis quelques années déjà, le moustique tigre a commencé à envahir le territoire métropolitain et si vous habitez une région encore épargnée, il est probable que cela ne durera pas longtemps, ainsi que le laisse entrevoir la carte du ministère de la santé, ci-dessous
La prolifération du moustique tigre et les maladies qu’il transporte.
Dans certaines régions du sud de la France, nous nous sommes habitués à vivre avec lui. Comme il n’existe pas de vaccin contre la dengue, le chikungunya ou la fièvre Zika et il est important de limiter au maximum les risques d’infection.
La première chose à faire consiste à éviter le développement des larves de moustiques. Pour cela, il convient d’éliminer les endroits où l’eau peut stagner : coupelles des pots de fleurs, pneus usagés, encombrants, vérifier le bon écoulement des eaux de pluie dans les gouttières.
Ensuite, chacun y va de sa technique pour se protéger : répulsifs cutanés et domestiques, moustiquaires, insecticides, tortillons fumigènes et pièges anti-moustiques dont les plus sophistiqués fonctionnent avec une bonbonne de gaz carbonique et coûtent plusieurs centaines d’Euros.
Respecter la biodiversité.
N’en déplaise à certains, les moustiques font partie, comme nous, de la biodiversité. Au sein de la chaîne alimentaire, ils servent de nourriture à de nombreuses espèces, comme les poissons, oiseaux, reptiles, insectes. Au stade de larves, ils sont gobés par des invertébrés aquatiques, des batraciens et des poissons. Puis, adultes, ils constituent les mets de prédilection d’oiseaux, de chauve-souris, de grenouilles, d’araignées, de lézards ou de libellules.
L’une des grandes leçon de l’écologie, c’est que tous les être vivants dépendent étroitement les uns des autres et que l’homme, même s’il a tendance à l’oublier, fait partie de cette biodiversité.
A ce sujet, je vous engage à lire cet excellent article du site « mieux vivre autrement », qui porte un regard intéressant sur les nuisances et l’utilité du moustique.
Comment éviter les démangeaisons en cas de piqûre de moustique ?
Vous l’aurez compris, un monde sans moustique n’est pas pour demain !
Malgré tous nos efforts pour l’éviter, il parait inévitable de subir les piqûres de moustiques. Lorsqu’elle survient, la piqûre provoque des démangeaisons. L’envie de se gratter avec frénésie devient presque incontrôlable. C’est une mauvaise idée car gratter un bouton de moustique augmente la sensation de démangeaison et peut provoquer des irritations ou des lésions, avec une possibilité d’infection à la clé.
La meilleure solution consiste donc à avoir sous la main un moyen simple et naturel de soulager l’inconfort lié à ces piqûres.
Le vinaigre de cidre, un moyen simple de soulager les piqûres de moustique
Une première solution, souvent disponible à la maison, consiste à appliquer une compresse imbibée de vinaigre de cidre sur la piqûre. Le vinaigre contient de l’acide acétique, un antiseptique naturel qui calme instantanément les démangeaisons.
Les plantes qui soulagent les piqûres de moustique
Cependant, si l’idée de vous parfumer au vinaigre vous rebute, une autre solution tout à fait naturelle consiste à frotter la piqûre avec les feuilles d’une plante aux vertus apaisantes comme le plantain, la menthe, le persil ou encore le pissenlit.
Là encore, nous n’avons pas toujours ces plantes sous la main lorsque nous nous faisons piquer. Pour palier à cet inconvénient, vous pouvez fabriquer un baume apaisant que vous pourrez emporter facilement avec vous lors de balades et de vos voyages.
Si vous voulez découvrir la recette de ce baume apaisant, très facile à réaliser, allez voir notre article consacré à ce sujet. Il vous suffit de suivre le lien ci dessous :